La guerre du roquefort français contre le bœuf américain
D'ici Mars 2009,le roquefort premier fromage français à avoir bénéficié d’un décret d’appellation, atteindrait des prix astronomiques dans l’assiette du consommateur américain. les États Unis vont triplé les droits de douane qui passeront de 100% à 300%. Ces droits de douane sont clairement une mesure de rétorsion contre la poursuite de l'interdiction de commercialisation de leur bœuf aux hormones en Europe.
L’union européenne, par souci de précaution sanitaire, avait interdit le bœuf américain aux hormones, malgré une levée des sanctions contre le bœuf américain par l’OMC, Bruxelles n’a pas voulu autoriser le bœuf sur le sol européen.
L'union européenne estime que l'utilisation de ces hormones présente un risque pour la santé humaine, mais l'OMC se rallie plutôt aux positions américaine et canadienne, qui font valoir que l'interdit européen n'a aucun fondement scientifique. Réponse des Vingt-sept: principe de précaution, leur innocuité n'ayant pas été prouvée. En retour, les États-Unis jugent que le roquefort représente aussi un danger.
Il ne fallait pas s’étonner de la réaction américaine, les Américains étant réputés être très protectionnistes, allaient ils se gêner ?
En matière commerciale, la loi du talion existe aussi. Face au refus européen d'importer du bœuf aux hormones américain, les États-Unis ont décidé de riposter: les droits de douane imposés aux importations de roquefort ont été triplés. Le ministre français de l'agriculture, Michel Barnier, évoque une "sanction injustifiée" et dit espérer un "nouveau dialogue" avec l'administration Obama.
En temps de crise, tous les moyens sont bons pour s’en sortir. Les États Unis, première puissance mondiale, voudront user de tous moyens légitimes voir même illégitimes, pour conserver, cette position. C’est à la France, qui officieusement est en récession, de changer sa position.
Dans ce problème, la France est confrontée à un dilemme, rester sur sa position ce qui équivaut à une perte d’emplois très important, rappelons que les États Unis importent plus de 400 tonnes de fromage par an, ou changer de position et accepter le bœuf américain au mépris de la sécurité alimentaire du consommateur français.
D'ici Mars 2009,le roquefort premier fromage français à avoir bénéficié d’un décret d’appellation, atteindrait des prix astronomiques dans l’assiette du consommateur américain. les États Unis vont triplé les droits de douane qui passeront de 100% à 300%. Ces droits de douane sont clairement une mesure de rétorsion contre la poursuite de l'interdiction de commercialisation de leur bœuf aux hormones en Europe.
L’union européenne, par souci de précaution sanitaire, avait interdit le bœuf américain aux hormones, malgré une levée des sanctions contre le bœuf américain par l’OMC, Bruxelles n’a pas voulu autoriser le bœuf sur le sol européen.
L'union européenne estime que l'utilisation de ces hormones présente un risque pour la santé humaine, mais l'OMC se rallie plutôt aux positions américaine et canadienne, qui font valoir que l'interdit européen n'a aucun fondement scientifique. Réponse des Vingt-sept: principe de précaution, leur innocuité n'ayant pas été prouvée. En retour, les États-Unis jugent que le roquefort représente aussi un danger.
Il ne fallait pas s’étonner de la réaction américaine, les Américains étant réputés être très protectionnistes, allaient ils se gêner ?
En matière commerciale, la loi du talion existe aussi. Face au refus européen d'importer du bœuf aux hormones américain, les États-Unis ont décidé de riposter: les droits de douane imposés aux importations de roquefort ont été triplés. Le ministre français de l'agriculture, Michel Barnier, évoque une "sanction injustifiée" et dit espérer un "nouveau dialogue" avec l'administration Obama.
En temps de crise, tous les moyens sont bons pour s’en sortir. Les États Unis, première puissance mondiale, voudront user de tous moyens légitimes voir même illégitimes, pour conserver, cette position. C’est à la France, qui officieusement est en récession, de changer sa position.
Dans ce problème, la France est confrontée à un dilemme, rester sur sa position ce qui équivaut à une perte d’emplois très important, rappelons que les États Unis importent plus de 400 tonnes de fromage par an, ou changer de position et accepter le bœuf américain au mépris de la sécurité alimentaire du consommateur français.
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