dimanche 1 février 2009

Parapharmacie en grande distribution : quels enjeux ?

Après avoir abordé cette question avec des médecins, qui ne voient « aucun problème à ce que l’on vende des produits parapharmaceutiques en grandes surfaces », dans la mesure où « les produits proposés sont bien moins dangereux pour la santé que l’ammoniac par exemple, vendu librement », il m’a semblé intéressant d’étudier les enjeux de ce secteur.


Après quelques recherches sur internet, j’ai trouvé plusieurs sites se targuant du titre de « meilleure parapharmacie en ligne ». Si n’importe qui peut faire ses courses sur le net, alors où est le problème pour la distribution de ces produits en GMS ?
Et bien comme souvent, il est financier. Listons d’abord les produits de parapharmacie, pour que tout le monde se mette d’accord : il s’agit des produits d’hygiène et de soins (alcool à 70° ou 90°, compresses…), des produits de confort (vitamines, produit pour lentilles…), des produits de diagnostic (tests de grossesse ou de glycémie), de produits divers type gel arnica ou défatiguant, et enfin de produits acaricides pour humains. A noter tout de même que les tests ne sont vendus que dans les pharmacies.

Le constat parle de lui-même. Dans un contexte où les gens n’ont plus le temps d’attendre, il leur est plus pratique de faire toutes leurs courses au même endroit. Et qui plus est quand les tarifs sont attractifs. Les vitamines C par exemple, sont en moyenne vendues 10% moins cher en GMS qu’en pharmacie. Pour les polyvitamines, ce taux oscille entre 25 et 30%, tout comme pour le serum physiologique. Les pansements semblent être un produit sur lequel de grandes marges sont réalisées, dans la mesure où ils sont vendus jusqu’à 70% moins cher en GMS…

Leclerc a été l’enseigne pionnière dans ce secteur, qui représentait en 2006 un marché de 3,2 milliards d’euros. Aujourd’hui il reste leader sur le marché, avec 37% des parts de marché (contre 31% pour Carrefour et 22% pour Auchan). Des pharmaciens sont présents en rayon pour orienter les clients et les conseiller.

Il semble tout de même nécessaire que les pharmacies conservent un rayon parapharmacie, en dehors du bénéfice que celui-ci leur permet de dégager. Les consommateurs ne doivent-ils pas avoir le choix? Le choix de dépenser moins en anticipant le genou écorché du petit dernier, et aussi la possibilité de foncer dans la pharmacie la plus proche acheter des pansements pour ampoules, pour soulager rapidement des pieds endoloris?
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